Qui suis-je - Klein Jean - poche
Soyez conscient que la peur n’est pas effrayante. Le mot peur est puissant. Dès que vous le prononcez, il provoque un changement neurochimique. Lorsque vous nommez quelque chose, vous vous éloignez de sa nudité et vous le dotez de tous les accoutrements de la mémoire. En termes pratiques, lorsque vous faites face à la situation, vous la trouvez localisée quelque part dans votre corps. Vous la sentez comme une tension, une contraction. Dès que vous la localisez, quittez-la ; autrement il y a danger de s’y fixer. Pénétrez dans les régions saines qui l’entourent et laissez leur légèreté infiltrer les régions tendues. Ce que vous nommez peur n’est que l’énergie fixée. Vous devez libérer l’énergie. Jean Klein